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Sur le départ
27 septembre 2017

La tête dans les nuages

Avant-hier, j’ai eu la possibilité de réaliser une expérience pour le moins fabuleuse : je me suis initié au pilotage d'avion. Il ne s’agissait bien entendu pas d’un avion de ligne comme un Boeing mais d’un modèle de loisir : un Piper. Un petit bijou de maniabilité qui m'aura permis de faire mes premiers pas de pilote tout en douceur. Cette expérience a eu lieu en Belgique, et j'ai été guidé tout au long du vol par un pilote professionnel. Avant ça, je me demandais si piloter était difficile. Mais s'il y a bien un truc que j'ai compris, c'est que piloter un avion de ce type est à la portée de n'importe quel quidam. Preuve en est, on peut goûter aux joies du pilotage avant même d'obtenir le permis automobile : ça montre à quel point c'est élémentaire ! Il faut dire que vous avez plus de chances d'avoir un accident de circulation en voiture que dans un ciel dégagé ! Les deux parties les plus intimidantes sont, comme vous l'avez sans doute deviné, le décollage et l’atterrissage. Mais entre les deux, ce n'est que du plaisir. Et même le décollage n'est pas aussi redoutable qu'on peut le croire : si on le compare au décollage d'un Boeing, c'est bien plus tranquille. Et une fois là-haut, le panorama est bien plus magnifique. Bien plus magnifique que depuis le hublot d'un Boeing ! Mais à part ça, le plus important, je pense, n’est pas tant de profiter de la vue que des sensations. En ce qui me concerne, la partie la plus plaisante de l'expérience a été le pilotage lui-même. Manier les commandes s'est révélé particulièrement enivrant. Parce qu'on ressent le moindre souffle du vent faire dévier la trajectoire de l'appareil ; on a même la sensation de repousser le vent lorsqu'on fait pivoter l'appareil, c'est assez étonnant. Je dois dire que c’est une expérience intense à vivre, dans l'ensemble. Plus épuisante que ce à quoi je m'attendais, au passage. Il faut dire que quand on est un profane, comme moi, on ne sait pas du tout sur quoi focaliser son regard : sur les nombreux cadrans ou sur ce qu’il y a au-delà de la verrière ? On est donc toujours en tension et concentré tout au long de la demi-heure de vol. Ca ne paraît rien, mais je peux vous garantir que vous consommez pas mal d'énergie, en une demi-heure ! Ne serait-ce qu'avec le stress, lorsque vous approchez l'appareil de la piste pour l'atterrissage ! Bref, j'ai beaucoup aimé ce baptême, et je crois même que je vais passer ma PPL. Pour ceux que ça intéresse, voilà le site qui m'a servi pour mon baptême en avion à Charleroi.

avion2

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